Vision partagée du 5 juin – Le Bien Vieillir et la fin de vie avec Cyrille ISAAC-SIBILLE et Giovanna MARSICO
VISIONS PARTAGEES SUR LE BIEN VIEILLIR ET LA FIN DE VIE
JONXIO
MERCREDI 5 JUIN 2024
Mercredi 5 juin, lors de l’événement JONXIO au Cercle national des Armées, nous avons eu la chance de bénéficier de deux visions partagées par le Député Cyrille ISAAC-SIBILLE, sur la société du bien vieillir et par Giovanna MARSICO, Directrice du Centre National des Soins Palliatifs et de la Fin de Vie (CNSPFV), sur l’accompagnement des malades et la fin de vie.
Nous remercions sincèrement nos brillants intervenants qui nous ont fait bénéficier de leur vision sur ces thèmes chers aux acteurs complémentaires et ont apporté une analyse précise de la Loi portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir et de l’autonomie, adoptée le 9 avril dernier et du Projet de loi en cours d’examen, relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie.
Le Député Cyrille ISAAC-SIBILLE nous a parlé sans langue de bois de l’urgence de sauver notre système de protection sociale et de sa préoccupation majeure : « responsabiliser tous les acteurs et appliquer une politique de prévention tout au long de la vie. »
Quant à Giovanna MARSICO elle a partagé avec nous un éclairage neutre sur le projet de loi fortement controversé relatif à l’accompagnement des malades et la fin de vie. Selon elle, un des objectifs de ce projet de loi est de trouver un point d’équilibre français entre le principe de la vie et le respect de l’autonomie des personnes. Ce point d’équilibre doit s’inscrire dans la législation existante : loi Kouchner en 2002, puis loi Leonetti en 2005 qui ouvre à toute personne majeure, la possibilité de rédiger, à tout moment, un document écrit, dénommé directive anticipée, puis loi Claeys-Leonetti en 2016 qui crée de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie.
« La France est extrêmement « cure » et non pas « care » » a indiqué Giovanna MARSICO. Quant au Député Cyrille ISAAC-SIBILLE, il a déclaré : « une des choses qui peut sauver notre système de santé, c’est la prévention. »
Forts de ces messages, il nous reste au sein de JONXIO, à réfléchir à leur mise en application.