Le contexte

Le renforcement de la protection sociale

L’ordonnance de 1945 portant sur la création de la sécurité sociale ainsi que la loi du 30 octobre 1946 relative aux accidents du travail avaient, entre autres, pour ambitions de protéger les travailleurs et leurs familles contre les conséquences d’une incapacité de travail en lien avec la maladie ou l’accident.

Dans les cas les plus graves, conduisant à l’invalidité voire au décès, des régimes de prévoyance prolongent cette action en apportant un soutien financier aux victimes ou à leurs proches.

Ces dispositifs de prévoyance, mis en œuvre par les régimes obligatoires de protection sociale depuis 1945, présentent des niveaux de couverture très variables selon le régime social de rattachement et l’origine du risque.

En tout état de cause, les garanties offertes par ces régimes se révèlent toujours insuffisantes pour l’individu comme pour sa famille, pour faire face aux conséquences des aléas les plus graves de la vie.

Un risque social à part entière

Conséquence de l’allongement de la durée de vie, le nombre de personnes victimes d’une perte d’autonomie en lien avec le vieillissement ne cesse de croître et pourrait concerner plus de 2 millions de personnes en 2040.

La question de la prise en charge matérielle, sociale et financière de la dépendance est dès aujourd’hui posée, dans un contexte encore très marqué par la solidarité familiale.